Trop contente de mon premier stage du mois d’aout, je n’avais qu’une envie c’est d’en refaire un autre. Je choisis donc de retourner à l’atelier une semaine en mai, mais cette fois ci par le train, et de profiter des premiers rayons du soleil. La, je savais comment choisir mon modèle, étant contente de mon premier buste, je choisis d’en refaire un autre, mais dans une autre position. Moi qui ne suis pas douée pour dessiner les corps humains, je prends plaisir… de voir que ce n’est pas le même cas, avec la pierre. Arrivée à Toulouse, Anne m’attendait à la gare. Sur le chemin, elle me fit découvrir un peu de cette ville "rose" que je n’avais pas vu à mon premier passage. Arrivée à Issus, je fus heureuse de revoir ce lieu, avec tous ses animaux, mais malheureusement sans pouvoir admirer le plumage de "pan-pan". L’hiver fut tellement rude qu’il fut le repas d’un renard. Je n’ai jamais eu le plaisir de le voir faire sa roue. Il faisait tellement parti de ce lieu. |
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Le lendemain, je fis voir à Anne mon projet, elle éclata de rire, en me disant : « Quoi encore un buste » après ce fut le choix de la pierre, je repris donc un calcaire, et la sachant pourquoi, car en plus, je n’avais qu’une semaine pour le faire. Je commençais à dessiner sur la pierre pour déjà imaginer mon projet et puis après pour m’aider à retirer de la matière. |
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Au bout de 3 jours, qu’elle ne fut pas notre surprise de voir tomber de la neige en plein mois de mai, moi qui n’avais mis dans ma valise que des tenues légères et des petites ballerines. Voulant prévenir Marie qui était à Toulouse des intempéries, elle eut du mal à nous croire, car c’était local. |
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Suite à cet événement, je n’aurais jamais imaginé qu’au début du mois de mai, j’aurai eu le plaisir de sculpter devant un feu de bois par contre j’ai du m’acheter au marché une polaire.
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Le lendemain, je fis la connaissance des élèves, cela me permit de sympathiser avec d’autres personnes des alentours. Vers 16 h, Marie amena un petit gâteau fait maison pour nous réchauffer... le cœur.
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Pour mieux voir les proportions de mon buste, je le mis debout et là, encore une fois Anne se mis à délirer sur mon buste. |
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Je recommençais à lui donner des formes, entourée de la chaleur des chiens toujours prés de nous. Enfin un rayon de soleil, quel plaisir de ramener tout le matériel dehors sous le regard de Sidonie et Aglaé. |
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Mais j’ai oublié aussi de vous dire, comme pour la première sculpture. Anne a donné du mouvement à mon buste, pour un effet plus artistique. Pour ma part, je pensais le mettre à plat sur un lit, et elle a trouvé plus esthétique de lui faire tomber la moitié du corps dans le vide... et elle avait raison vu le résultat |
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Un ami qui était de passage, s’est même proposé de prendre la position pour que je puisse prendre une photo. Je comprends maintenant plus le dessin d’Anne sur mon buste... Je continuais à retirer de la matière, à donner des rondeurs à mon buste et Anne, à conseiller ses élèves une des élèves voyant les fesses de mon buste ne put s’empêcher de leur faire un bisou, sous l’œil des ânesses.
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Je fus contente mon buste commençait à prendre des formes. Mon bonheur fut encore plus grand, pendant que je sculptais, je vis venir vers moi Be-bop me faire un câlin, quel moment d’émotion, un bonheur qui est gravé en moi, et qui me fera toujours penser à Salsa qui nous a quitté, n’arrivant jamais à les différencier.
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Au bout d’une semaine, je terminais mon buste par le drapé du lit, et j’étais un peu triste de savoir que j’allais bientôt rentrer en laissant tout cela derrière moi, mais heureuse de savoir que je recommencerai une autre sculpture au mois d’aout… je ne savais pas qu’à ce moment là, se serait un chapiteau, pourtant j’en avais admiré un terminé par un élève à l’atelier.
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Et voici, ce que mon buste est devenu chez moi. |
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